En Tunisie, Kaïs Saïed a annoncé lundi la prolongation de la suspension du Parlement, une réforme de la Constitution avec l’organisation d’un référendum en juillet puis des élections législatives en décembre. Des décisions qui ont ulcéré l’opposition, tandis que les partisans du chef de l’État, qui a les pleins pouvoirs depuis le 25 juillet, se disent satisfaits de sa feuille de route. Décryptage.